Lorsqu'à la fin de l'an huit de notre ère, Ovide prend le chemin de l'exil, banni de Rome par Auguste, les Métamorphoses sont achevées. Cependant pour Ovide, elles n'ont pas leur forme définitive et il se désole que déjà des copies de son ouvrage circulent alors qu'il aurait voulu lui donner une forme plus aboutie.... De son exil il ne cessera d'y apporter des modifications.
Les Métamorphoses se présentent comme un long poème en quinze livres et totalisent plus de douze mille vers; elle content en deux cent cinquante fables des récits de la mythologie grecque.
Dans ces récits, des humains sont victimes de changements de formes, de métamorphoses, voulues par les dieux en châtiments ou en récompenses de leurs actions, mais les dieux eux-mêmes changent de forme pour tromper les mortels et arriver à leurs fins. Les mortels ne sont chaque fois que les jouets de la volonté des dieux, incapables d'échapper à leur destin.
Un mot sur Ovide et son oeuvre
Ce cycle de travail mérite une place particulière sur ce site, en effet comme beaucoup d'autres artistes avant moi, j'ai été fasciné par ce très long poême et je n'ai pu résister au pouvoir d'évocation picturale qu'il contient. J'ai choisi d'évoquer 18 récits parmis les 250 épisodes mythologiques que nous conte le poète. Avec les oeuvres de ce cycle j'ai voulu transcrire le caractère universel du poème , en voulant revenir sur l'intemporalité des passions humaines, par l'évocation – et non par l'illustration – de l'aspect métaphorique du texte. Montrer aussi que la pensée antique - les Humanités - reste une référence culturelle digne d'intérêt et encore susceptible d'inspirer la création contemporaine.
Les Métamorphoses d'après l'oeuvre d'Ovide